La pollution augmente le risque d’accouchement prématuré

Une équipe de chercheurs américains de l’université de Californie de Los Angeles ont découvert que les hydracarbures aromatiques polycycliques (HAP) ainsi que d’autres polluants contenus dans l’air augmentaient de 10 à 30 % le risque d’accouchement prématuré.

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont réalisé une étude entre 2004 et 2005 portant sur sur 100 000 naissances. Ils ont comparé les accouchements avec le taux dans l’air de polluants toxiques ayant lieu dans une zone située à 8 kilomètres autour d’une station d’analyse de la qualité de l’air .

De façon plus détaillée, l’étude montre que :

- les hydrocarbures aromatiques polycycliques augmenteraient le risque d’accouchement prématuré de 30 %

- le nitrate d’ammonium augmenterait ce risque de 21 %

- le benzène et les particules fines du carburant diesel, seraient quant à eux, responsable d’un accroissement de 10 % des accouchements prématurés

Ces polluants seraient plus concentrés en hivers, et plus faibles dans les zones côtières.

Encore une fois, la pollution fait parler d’elle, et pas dans le bon sens. On sait en effet que la pollution est responsable de nombreuses maladies. Il est donc urgent de prendre ce problème à bras le corps dans la lutte pour une meilleure qualité de l’air.

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